BALLADE SUR UN ALBUM “7000 danses racontés par Stéphane”
La buddha affaire : l’ album débute par cet instrumental qui a aussi ouvert nos concerts, il s’agit d’un morceau maquetté par Dominik chez lui, il a commencé a délirer sur un rythme de valse avec cet instrument démoniaque qu’est le fairlight, à l’origine nous pensions mettre une voix dessus mais la tension montait, nous rajoutions des tas de sons, les instruments venait se greffer les uns après les autres : timbales, haut-bois, flûte, piano classique joué par la femme de Joe Glassman qui est concertiste professionnelle, tout cela à dérivé sur cette valse un peu désuète qui était une bonne dérision par rapport à la musique qu’on jouait depuis l’aventurier, tout en restant mélodique, cette instrumental a quelque peu perturbé l’image du groupe, c’est ce que nous voulions LES CITADELLES : la rythmique est très speed avec un mélange de guitares plus ancienne que la mustang et de guitares accoustiques 12 cordes, ce morceau est un peu une enveloppe de guitares, puis on a pris les synthés et on a ajouté une multitude de bruits divers, il s’agit d’un des morceaux le plus rock de l’album avec un gros son dansant LA CHEVAUCHEE DES CHAMPS DE BLE : Les bruits électroniques des synthés sonnaient un peu psyché et ils collaient si bien que nous les avons ajoutés à la version initiale, on a utilisés pas mal de synthés et les guitares habituelles, nous sommes partis sur une boite à rythme assez fade, Marc brzezicki à joué dessus mais ça sonnait carrément lourdingue, nous avons refait un rythme mélangé avec la caisse claire du batteur, le morceau comporte un mix de 3 batteries, un peu de basse, le saxe et les synthés, Lindsay Crisp soutient la voix de Nicola, nous avons rencontrés cette choriste à Montserrat, elle faisait partie d’un groupe jazz punk anglais, elle ne prononce pas bien les “r” Il y a un risque “le mépris” : c’est le titre qui ressemble le plus à ce que nous faisions avant, nous sommes partis d’une séquence funk, la chanson est résolument gaie avec beaucoup de guitares, ce titre prend toute son ampleur sur scène en live, lente, mi rapide, assez romantique Les tzars : à la première écoute, les gens ont dit que ça ressemblait à l’album “3”, je ne suis pas du tout d’accord, il s’agit du premier morceau que nous avons mixé, j’aime bien ce titre à la limite du funk La machine à rattraper le temps : nous sommes partis d’une idée de basse et ce n’est qu’ensuite que les violons et l’intro sont venus se greffer, il y a quatre idées fortes sur cette chanson que lon peut qualifier de pop folk car les influences sont diverses, c’est une très belle chanson d’amour, on a utilisé des instruments dont nous n’avions jamais joué jusqu’à présent et on a réussi à les faire sonner rock Le grand carnaval : pour l’instant je n’ai composé qu’une seule chanson par album et sur celui-ci c’est le grand carnaval, j’en ai d’autres en réserve d’ailleurs, avant d’entrer en studio, je me suis retiré dans ma maison d’ Ardèche, je prends du temps pour composer, quand nous nous sommes retrouvés avec Dominik, il se trouvait que mon inspiration allait dans le même sens avec les mêmes gimmick, on a dit que ce titre me ressemble, je veux bien, j’ai fait des guitares avec Dominik sur le morceau, pour l’instant je ne compose que des titres rapides mais il n’est pas impossible qu’un jour je me mette aux ballades 7000 danses : j’avais une approche difficile de ce morceau, aujourd’hui, il est l’un de mes préférés, il s’agit vraiment d’une composition de Dominik, il peut à la fois faire de très belles pop song gimmick et des choses plus lentes, très dépouillés avec le même gimmick sur toute la chansonet cela sonne comme du Indochine,7000 danses est un mélange d’instrument, de sons étranges, d’ambiance et de climat, le batteur a fait un travail remarquable, nous sommes très fier d’un titre qui représente bien l’évolution du groupe, ce titre est puissant et un peu héroique, mélange de réalisme et de sensualité Une maison perdue : sur cet album, nous avons travaillé plus les sons, les accords, l’utilisation du fairlight emulator, avec un accord on définit le climat d’une chanson, une maison perdue a été entièrement crée en studio, ce qui était une première pour nous, le fairlight a été soutenu par des guitares et d’autres instruments accoustiques, c’est une belle ballade d’amour qui se rapproche assez des “yeux noirs” sur l’album précédent conclusion: l’univers d’indochine a éclaté sur cet album, 7000 danses est la première grosse production du groupe, nous n’avons jamais été de vrais musiciens mais cette fois on ne dira plus que nous sommes des bricoleurs de synthé, c’est un album plus difficile d’accès moins évident que les 3 précédents, il doit être écouté avant d’être jugé, le groupe est sans aucun doute musicalement plus mûr maintenant